Docteur
en Sciences de l’éducation, DESS de sociologie appliqué au développement local,
social et culturel, Licence de psychologie
Membre
du Haut Collège de la Compagnie Internationale des Experts
Ma
carrière a commencé en 1977 par un emploi d’éducateur scolaire dans un institut
médico‑éducatif qui accueillait des enfants déficients intellectuels dont
certains étaient dits psychotiques, le terme d’autisme était peu employé à
l’époque. En 1980 les éducateurs scolaires ont pu passer le Certificat
d’Aptitude Pédagogique et devenir instituteurs (privés ou publics). Je suis
donc devenu fonctionnaire : instituteur avec un CAP option enseignement « en
école maternelle », puis instituteur spécialisé avec deux certificats de
spécialisation : option enseignement aux enfants déficients intellectuels (DI)
et option rééducation en psychopédagogie.
Durant ma dernière année dans cet IME j’ai exercé un intérim de direction pédagogique, puis je suis parti vers une pluriactivité « privée » : correspondant de presse, archiviste communal vacataire, conseil en formation et en recrutement dans un cabinet conseil, professeur dans un centre de formation d’apprentis (français, monde contemporain et éducation sanitaire et sociale à des classes de CPA, de CAP, de BEP et de Brevet de Technicien). Durant ma première année dans ce CFA j’ai aussi été surveillant d’internat au foyer d’accueil des apprentis.
En septembre 1989, j’ai réintégré l’éducation nationale sur un poste de remplaçant, essentiellement en enseignement spécialisé, jusqu’en 1992 où je suis parti pour un congé formation.
À mon retour j’ai été affecté dans une SEGPA dans un collège, où j’eu en charge essentiellement une classe de 5ème, puis je suis devenu Inspecteur de l’Éducation nationale en charge d’une circonscription spécialisée en Isère. Six ans après j’intégrais l’École Supérieure de l’Éducation nationale (devenue IH2EF) en tant que responsable de formation. Je quittais l’ESEN pour rejoindre le poste de responsable de l’unité programmes et formations de l’École Nationale des Travaux Publics de l’État que j’ai quittée au bout d’un an en raison d’une erreur administrative qui rendait impossible mon détachement.
Après un an comme inspecteur dans la Vienne, j’ai été recruté par le Ministère des Affaires étrangères en tant qu’expert technique international pour exercer la mission (complexe) de conseiller du Ministre de l’éducation nationale du Gabon, mettre un terme à un dispositif d’aide au développement inefficace et élaborer une convention, entre le Gabon et la France, relative à des écoles gabonaises à enseignement français et homologuées par la France.
Mon retour en France, après 5 ans au Gabon, a été une catastrophe administrative et psychologiquement difficile à supporter : un an chargé d’une circonscription rurale en Charente, une accumulation de refus de nombreux postes que je demandais, une année en blanc et un placard doré en tant que chargé de mission auprès du directeur académique de la Vienne.
1er août 2018, 67 ans, 2 mois et 9 jours, je me libère de cette institution et court vers une retraite fleurie.
